Le jour où… on a sauvé la couche d’ozone
16 septembre 1987, le jour où…
ON A SAUVÉ LA COUCHE D’OZONE
Le 16 septembre 1987, 36 états signent le Protocole de Montréal. Cet accord international a pour but de réduire (et à terme d’éliminer) l’utilisation des gaz CFC, responsables de la destruction de la couche d’ozone.
Depuis les années 50, des données analytiques faisaient état d’anomalies dans la couche d’ozone, cette partie de la stratosphère qui absorbe une grande partie du rayonnement ultra-violet du soleil. Il apparaît que ces anomalies sont causées, en grande partie, par des réactions chimiques dues à l’activité humaine. Les gaz CFC (chlorofluorocarbures), utilisés notamment dans les aérosols et les frigos, sont les principaux coupables.
Au début des années 80, de nouveaux relevés permettent au monde de réaliser le degré d’urgence de la situation : au dessus du pôle sud, la couche d’ozone a disparu à 80% ! C’est le fameux « trou dans la couche d’ozone ».

C’est à ce moment que les responsables politiques de l’époque ont montré qu’il est possible de réagir rapidement et efficacement à ce genre de situation d’urgence, pour peu que l’on fasse preuve d’un certain sens des responsabilités et d’une certaine clairvoyance. La Convention de Vienne sur la protection de la couche d’ozone (non contraignante) est adoptée le 22 mars 1985, puis le protocole de Montréal fixe les modalités de l’éradication progressive des substances néfastes à la couche d’ozone.
En moins de trois ans, la couche d’ozone a été sauvée. Quand on veut, on peut ?
Pour en savoir plus :
http://www.notre-planete.info/environnement/trou-couche-ozone.php